Bienvenue sur le site de la majeure Boire, Manger, Vivre (BMV) de Sciences Po Lille.

Objectif de la formation

La majeure Boire Manger Vivre se concentre sur un objet d’étude et de pratique, l’alimentation, et prépare aux métiers de l’alimentation durable. Elle aborde l’alimentation comme un fait social et un enjeu global. L’approche pluridisciplinaire respecte le socle des méthodes et des connaissances associées à Sciences Po (droit, économie, histoire, science politique). Elle donne aussi une place à des disciplines comme l’anthropologie, les sciences du vivant ou la médecine.

BMV se caractérise par des expériences pratiques de terrain : animation d’ateliers d’éducation alimentaire dans le primaire avec L’école comestible, stages de cuisine, de boulangerie et de pâtisserie dans les lycées hôteliers du Touquet et de Lille, semaine de travail agricole dans les vignes, certifications internationales en vins et spiritueux (WSET), etc.

La majeure BMV prête une attention particulière aux nouvelles manières de produire, de consommer, de préserver et d’échanger les nourritures, à travers les identités culturelles et les dimensions comparatives qu’apporte la perspective internationale. Ainsi, des aires géographiques et culturelles font l’objet de séminaires spécifiques (Le Japon, le monde anglo-saxon, l’Afrique).

La formation est en apprentissage (alternance) en cinquième année. Elle présente les enjeux et les techniques des mondes professionnels de l’alimentation : communication, affaires publiques, entrepreneuriat, achats et sourcing, foodtech …).


Principaux débouchés

L’objectif de la majeure Boire, Manger, Vivre (BMV) est de former aux :

  • Fonctions de management dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de la viticulture
  • Expertise et influence dans les organisations, fondations, syndicats, institutions internationales, organisme d’études et pôle de compétitivité
  • Métiers des arts gastronomes, de l’hôtellerie et de la restauration
  • Journalisme et critiques spécialisées
  • Animation de lieux culturels associés aux nourritures et à la gastronomie
  • Métiers du tourisme liés aux productions agricoles et viticoles
  • Métiers de l’économie sociale et solidaire, de l’inclusion et de l’insertion
  • Entreprises de l’innovation alimentaire (Foodtech)
  • Métiers de la transition alimentaire (lutte contre le gaspillage, recyclage, logistique et sourcing)

Responsable de la majeure BMV

Benoît Lengaigne

Maître de conférences en sciences économiques

Domaines de recherche : théories économiques contemporaines de la justice et de l’entreprise ; responsabilité sociale de l’entreprise ; théorie des parties prenantes ; gastronomie ; alimentation.

Édito du responsable de la majeure

Chères étudiantes, chers étudiants,

Il fallait des verbes pour le dire. Pas des impératifs, mais des infinitifs, qui sonnent comme des engagements, dans vos futurs métiers, à œuvrer pour le (bien) boire, le (bien) manger et le (bien) vivre

Votre date de naissance est logée à la frontière de deux siècles. Vous êtes à Sciences Po (Lille) – ou vous voulez y entrer – parce que tout vous intéresse, le choix est donc une petite souffrance qu’il faut accepter d’apprivoiser, et c’est aujourd’hui le moment où le lent travail des hésitations doit faire apparaître la clarté d’une conviction. Sciences Po est la grande école qui pose et affronte les enjeux contemporains grâce aux sciences humaines et sociales : ce siècle que vous aurez connu dès la naissance porte et traîne les questions enlacées du trio boire, manger et vivre (BMV).  

Regardons quelques-uns de ces enjeux. Ce que l’on ingère dans nos corps pour vivre est une partie de la nature. En ce sens, l’alimentation devrait être une médecine préventive pour l’individu et pour la planète. C’est la question de l’environnement. Ce que l’on consomme (liquides et solides) n’est pas n’importe quoi ; tout dépend de qui, avec qui, de quand, de où, de la manière, des usages hérités, des habitudes que l’on veut changer. Bref, c’est la question de la culture. Il ne s’agit pas de cliver nature et culture, bien au contraire, parce qu’on cultive la terre et que l’environnement est social. Ce lien fondamental entre environnement et culture est le socle de BMV.

Un angle maintenant. On n’attrape pas une telle relation – environnement/culture – sans un angle. Allez-voir ailleurs. Ailleurs, c’est déjà juste à côté mais c’est aussi aller plus loin. Il faut s’intéresser aux imaginaires et aux identités, essayer de comparer les rapports au monde, parce que les différentes façons de boire et de manger sont différentes façons de vivre. Cette diversité est une richesse à préserver, elle sera aussi un enjeu du métier que vous allez choisir

Bien à vous 

Benoît Lengaigne


On parle de BMV…

  • Le Monde (2021, 01 décembre), « À Sciences Po Lille, un master pour apprendre à « boire, manger et vivre » » (lien)
  • Courrier international (2022, 03 janvier), « Un master “Boire, manger, vivre” à Sciences Po, pour alimenter le soft power français » (lien)
  • Le Monde (2024, 06 septembre), « L’alimentation est un vrai sujet Sciences Po, pluridimensionnel » (lien)
  • Québec Sciences (2022, 01 avril), « Gastrodiplomatie : faire de la politique avec les papilles » (lien)
  • Reportage du journal de France 3 (2022, 02 mai) (lien)
  • France Culture (2024, 17 mars), Les Bonnes Choses, « Dans le ventre des prisons » (lien)
  • France Culture (2023, 15 octobre), Podcast Les bonnes choses, « Manger ça s’apprend » (lien)