Bienvenue sur le site de la majeure Boire, Manger, Vivre (BMV) de Sciences Po Lille.

Objectif de la formation

La majeure Boire, Manger, Vivre (BMV) est une formation qui se situe aux frontières de la culture, de l’environnement et des relations internationales.
Elle aborde l’alimentation comme un fait social général et un enjeu global.
La formation croise les approches des sciences sociales (droit, économie, histoire, science politique, sociologie, etc.) et favorise un dialogue avec les sciences du vivant.

La majeure Boire, Manger, Vivre (BMV) prête une attention particulière aux nouvelles manières de produire, de consommer, de préserver et d’échanger les nourritures, à travers les identités culturelles et les dimensions comparatives qu’apporte la perspective internationale.

Cette formation se déroule en apprentissage (alternance) en cinquième année.


Principaux débouchés

L’objectif de la majeure Boire, Manger, Vivre (BMV) est de former aux :

  • Métiers des arts gastronomes (restauration, hôtellerie)
  • Métiers du tourisme liés aux productions agricoles et viticoles
  • Animation de lieux culturels associés aux nourritures ou à la gastronomie
  • Expertises dans les organisations, associations, fondations, syndicats, instituts, institutions internationales, organismes d’études, et pôles de compétitivité
  • Journalisme et critiques spécialisées
  • Fonctions de management dans les secteurs viti-vinicole, alimentaires et para-alimentaires
  • Fonctions non-ingénieurs dans les industries agro-alimentaires
  • Métiers des innovations sur les produits et la distribution de l’alimentation (FoodTech)

Responsable de la majeure BMV

Benoît Lengaigne

Maître de conférences en sciences économiques

Domaines de recherche : théories économiques contemporaines de la justice et de l’entreprise ; responsabilité sociale de l’entreprise ; théorie des parties prenantes ; gastronomie ; alimentation.

Édito du responsable de la majeure

Chères étudiantes, chers étudiants,

Il fallait des verbes pour le dire. Pas des impératifs, mais des infinitifs, qui sonnent comme des engagements, dans vos futurs métiers, à œuvrer pour le (bien) boire, le (bien) manger et le (bien) vivre

Votre date de naissance est logée à la frontière de deux siècles. Vous êtes à Sciences Po (Lille) – ou vous voulez y entrer – parce que tout vous intéresse, le choix est donc une petite souffrance qu’il faut accepter d’apprivoiser, et c’est aujourd’hui le moment où le lent travail des hésitations doit faire apparaître la clarté d’une conviction. Sciences Po est la grande école qui pose et affronte les enjeux contemporains grâce aux sciences humaines et sociales : ce siècle que vous aurez connu dès la naissance porte et traîne les questions enlacées du trio boire, manger et vivre (BMV).  

Regardons quelques-uns de ces enjeux. Ce que l’on ingère dans nos corps pour vivre est une partie de la nature. En ce sens, l’alimentation devrait être une médecine préventive pour l’individu et pour la planète. C’est la question de l’environnement. Ce que l’on consomme (liquides et solides) n’est pas n’importe quoi ; tout dépend de qui, avec qui, de quand, de où, de la manière, des usages hérités, des habitudes que l’on veut changer. Bref, c’est la question de la culture. Il ne s’agit pas de cliver nature et culture, bien au contraire, parce qu’on cultive la terre et que l’environnement est social. Ce lien fondamental entre environnement et culture est le socle de BMV.

Un angle maintenant. On n’attrape pas une telle relation – environnement/culture – sans un angle. Allez-voir ailleurs. Ailleurs, c’est déjà juste à côté mais c’est aussi aller plus loin. Il faut s’intéresser aux imaginaires et aux identités, essayer de comparer les rapports au monde, parce que les différentes façons de boire et de manger sont différentes façons de vivre. Cette diversité est une richesse à préserver, elle sera aussi un enjeu du métier que vous allez choisir

Bien à vous 

Benoît Lengaigne


On parle de BMV…

  • France Culture (2023, 15 octobre), Podcast Les bonnes choses, « Manger ça s’apprend » (lien)
  • L’indépendant (2023, 06 juin), « Une aventure dépaysante pour les étudiants lillois »
article_LINDEPENDANT_25-juin-2023_on-parle_de_bmv

  • Le Monde (2021, 01 décembre), « À Sciences Po Lille, un master pour apprendre à « boire, manger et vivre » » (lien)
  • Reportage du journal de France 3 (2022, 02 mai) (lien)
  • Québec Sciences (2022, 01 avril), « Gastrodiplomatie : faire de la politique avec les papilles », S. Grenier-Héroux (lien)
  • Courrier International (2022, 03 janvier), « Un master “Boire, manger, vivre” à Sciences Po, pour alimenter le soft power français » (lien)